L’Ambre Blanc, c’est avant tout une passion, une envie de découvrir et de faire des liens. C’est une envie de prouver que les méthodes les plus ancestrales peuvent aussi être les plus modernes, et, peut-être, une partie de la réponse au défi du changement climatique.

Des Kvevris donc, un des plus vieux outils de vinification au monde. Plantés dans un jardin en bordure de l’Alsace et des Vosges. Terres de passages par excellence.

Bien sûr, si l'outil est ancien, autant pousser le vice et utiliser seulement la force de l’homme. Exit donc tout système électrique. Une érafleuse manuelle, une pompe péristaltique ancienne, actionnée à la manivelle. Plus loin encore ? Un petit pressoir à cliquet, des macérations très longues pour extraire tout ce qu’il y a à extraire d’arômes, de tanins, d’histoires et de terroirs.

Des mises en bouteille par gravité, évidemment. Et qu’est-ce qu’on met en bouteilles ?

Des cépages alsaciens d’abord, vendangés à la main chez des vignerons en bio voire en biodynamie (domaine Fischbach et Kaes en 2022 Muller et Fils en 2023), les plus locaux possibles, (même si, par jeu, il est arrivé un fois de vendanger et vinifier de très joli chenin bio récoltés sur le domaine chante-alouette en charente-maritime) qu'on laisse fermenter spontanément. Levures indigènes donc, pas d'ajouts de sulfites (ou très très peu, pour stabiliser le vin si risque de déviance il y a) et pas de filtration ni de collage pour laisser parler pleinement les raisins et les terroirs.

3000 bouteilles par an environ, 5000 dans les années à venir quand d'autres kvevris viendront à être plantés dans le jardin. Pas plus, pour pouvoir rester à la mesure de mon jardin, de ma maison et de ma famille.

La maison n'a pas encore de certification bio, mais tous les domaines avec lesquels je travaille l'ont et certains ont même la certification demeter.