De grosses majuscules condensées blanches annoncent la couleur, tout en largeur de l’étiquette. Pas de chipotage, ici c’est spontané. L’illustration à l’arrière de la typographie laisse deviner une sorte de scène de corrida, deux personnages en plein geste, pris sur le vif, en un mouvement qui semble figé comme sur une photographie. Pourtant il s’agit d’un dessin très délicat, fait de minuscules traits noirs diagonaux, dissonant par son détail laborieux. Une deuxième typo, fausse manuscrite signe le vin avec le petit texte presque illisible “Par Ludovic Engelvin” de couleur abricot, tel la délicate petite note compotée que je goûte. Blanc non ordinaire, un peu boisé, qui mérite vraiment d’être apprécié! Belle découverte qui promet autant de délicatesse que son dessin.